Bienvenue à Vieille-Brioude

Retrouvez ci-dessous tous les numéros des permanences du secteur de la santé pour ce week-end des 14 et 15 juin, voire plus.

À l’occasion de la 3e étape du Critérium du Dauphiné, mardi 10 juin, Brioude a rendu hommage à Romain Bardet, sa vedette locale. La foule était au rendez-vous devant le bus de son équipe.

Au quotidien, Lisa Le Postec s’attache à donner du sens et du souffle aux vins naturels auvergnats. Rencontre avec une jeune vigneronne qui a du palais et des idées.

Douze conférenciers vont se succéder jeudi 26 et vendredi 27 juin, en mairie de Brioude, pour proposer une plongée dans l’histoire locale, de l’Antiquité à l’époque moderne.

La programmation du mercredi 11 au mardi 17 juin au cinéma Le Paris, à Brioude.

Mardi 10 juin, Brioude accueillait le départ de la 3e étape du Critérium du Dauphiné, qui prenait la direction de Charantonnay (207,2 km) en Isère. À cette occasion, la ville natale de Romain Bardet a rendu hommage à son champion, qui mettra un terme à sa carrière en fin de semaine, à l’issue de l’épreuve.

À l’occasion de la plus longue étape de ce 77e Critérium du Dauphiné, (207,2 km), entre Brioude et Charantonnay (Isère), la victoire s’est jouée entre les échappées. À ce jeu-là, le coureur de la Movistar, Iván Romeo, a été le plus fort. Il devance Harold Tejada (XDS Astana) et le Français Louis Barré (Intermarché-Wanty). L’Espagnol fait coup double puisqu’avec ce succès, il s’empare du maillot de leader. Retardé par un ennui mécanique, Romain Bardet n'a pas pu intégrer le groupe de tête.

Ce mardi 10 juin, la 3e étape du Critérium du Dauphiné s'élançait de Brioude, en direction de Charantonnay (Isère). Au départ, la ville natale de Romain Bardet en a profité pour rendre hommage à son champion, qui prendra sa retraite, dans quelques jours, à l'issue de l'épreuve.

Ce mardi 10 juin, le peloton du Critérium du Dauphiné s'est élancé depuis Brioude en direction de Charantonnay, en Isère, pour la troisième étape. L'occasion pour le public, venu en nombre, de voir passer les têtes d'affiches et Romain Bardet évidemment. Tout un symbole pour la cité Brivadoise de 6.500 âmes dont le nom est associé à son champion.

Exigeant avec lui-même, Romain Bardet est connu dans le peloton pour être un gros travailleur et un perfectionniste. Une quête du moindre détail dans des domaines comme l’entraînement ou la nutrition où cet autodidacte a ouvert la voie à bien des évolutions dans le cyclisme français.

De l’école de cyclisme dans les rangs du Vélo sport brivadois aux bouquets glanés sur les courses auvergnates, L’Éveil vous plonge dans les premières années de Romain Bardet sur le vélo. Entre caractère déjà bien trempé, goût affirmé de la compétition et fidélité à son club de toujours, le coureur de Haute-Loire a connu une trajectoire ascendante et progressive pour en faire le champion que l’on connaît aujourd’hui.

Romain Bardet a longtemps fait de la Grande Boucle une obsession. Sur le podium final en 2016 puis 2017 et vainqueur de plusieurs étapes, le grimpeur de Haute-Loire a incarné aux yeux du public français le potentiel successeur de Bernard Hinault. Une pression lourde, parfois sans doute trop, pour une idylle avec le Tour devenue ensuite une histoire contrariée, faites de chutes, désillusions et envies d’ailleurs. Avant un formidable épilogue en 2024, avec un succès sur la première étape et ce maillot jaune…

Après avoir traversé plusieurs éditions galères sur la Grande Boucle, Romain Bardet a terminé de la plus belle des manières sur le Tour. Vainqueur de la première étape en 2024, il a eu la chance de porter le maillot jaune pour l’unique fois de sa carrière.

L’histoire de Romain Bardet avec le Tour n’a pas été faite uniquement de moments de joie. Le grimpeur a traversé plusieurs éditions dans la douleur. Les chutes, les maladies ou encore les défaillances lui ont parfois plongé la tête au fond du seau. Mais même dans ces moments difficiles, le Brivadois s’est accroché pour aller chercher des tops 10 et un maillot à pois.

Vendredi 22 juillet, à trois jours de l’arrivée à Paris, Romain Bardet signe sur la 19e étape du Tour 2016 une victoire à l’instinct et au panache sous les orages de Saint-Gervais Mont-Blanc. Un coup de folie lancé dans la descente détrempée de Domancy par son lieutenant et ami Mikaël Chérel, avant une ascension XXL vers le Bettex pour s’offrir une place sur le podium final. Un épisode qui en dit aussi long sur le caractère du Brivadois. Pour L’Éveil de la Haute-Loire, Mikaël Chérel revient sur cette journée folle.

Entre 2015 et 2017, en l’espace de trois saisons, Romain Bardet a frappé fort sur le Tour de France, en remportant une étape sur chaque édition. Le coureur d’AG2R La Mondiale a surtout brillé au général, en allant chercher deux podiums sur les Champs-Élysées. Ce qui n’avait plus été réalisé par un Tricolore depuis Richard Virenque, deux décennies auparavant…

Dès ses premiers coups de pédale sur la Grande Boucle, en 2013 et 2014, Romain Bardet avait laissé transparaître un potentiel de futur champion. La régularité affichée lors de ses deux premières participations ouvrait la voie à une grande carrière de leader sur les courses par étapes.

Le Critérium du Dauphiné ne pouvait pas manquer de faire un détour par Brioude, ce mardi, pour saluer la dernière course de Romain Bardet. Tout un symbole pour une ville de 6.500 âmes dont le nom est associé à son champion.

Ils ne sont pas de la même génération, mais ont eu l’occasion de ferrailler ensemble. Thomas Voeckler a côtoyé Romain Bardet en tant qu’adversaire, puis comme sélectionneur de l’équipe de France. Celui qui est également consultant pour France Télévisions décrypte la carrière du Brivadois. Entretien.